vendredi 28 septembre 2018

Les Portes de l'Agartha

J'ai maintenant un très bon espoir de voir mon second roman bientôt publié aux Editions Kelach. Je me suis un peu gratté pour le titres et mon choix actuel est "Les Portes de l'Agartha".
 Le récit s'inspire de la nouvelle "La Dame Ecarlate", parue dans l'Anthologie Blitzkrieg et "Les Skraelings", encore visible au public sur Scribay (mais plus pour très longtemps car, une fois le livre placé dans le catalogue, l'oeuvre Scribay est automatiquement placée dans les "contenus sensibles" et visible seulement par les membres.

"La Dame Ecarlate" est un récit "fantastique", incluant tout ce qu'on peut trouver dans ce genre d'aventure, mais c'est aussi une histoire d'hommes qui ne sont pas nécessairement des héros parce qu'ils sont confrontés à des forces obscures ou des monstres parce qu'ils appartiennent à "l'autre camp". Ce sont simplement des hommes ordinaires confrontés à une situation extraordinaire qui devront sortir de leur zone de confort pour faire des choix difficiles, dont aucun ne sortira indemne... pour ceux qui auront la chance d'en sortir.
J'appelle "zone de confort" cette situation ô combien confortable ou vous n'avez rien à décider parce que vous avez un supérieur ou un patron pour vous dire exactement ce que vous devez faire et en assumer la responsabilité. Une situation bien sympathique puisque, quel que soit le crime que vous pouvez commettre, vous vous en sortirez en disant simplement: "J'ai obéi aux ordres".
Cette situation prend fin lorsque votre "chef" vous ordonne de commettre des actes que la simple phrase "c'est la guerre" ne suffit plus à justifier...
"C'est la guerre" ou "C'est la crise" ou "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde", ou tant d'autres slogans qui effacent les consciences pour transformer les humains en machines à broyer leurs semblables, avant de faire d'eux des déchets bons à être broyés par d'autres.

Dans cette optique, la présence d'un monstre est presque accessoire... on se demande même s'il est vraiment là pour ajouter de l'horreur à l'horreur ou s'il n'est qu'un reflet, à peine déformé, de ceux qui lui résistent avec la certitude d'être "plus humains".

Le chapitre qui suit ne fait pas partie de la nouvelle originale, mais il m'a semblé utile pour présenter quelques uns des principaux protagonistes et donner un petit aperçu de ce qui les attend.

Dans un peu plus d'un mois, nous hisserons bien haut les couleurs en repensant aux horreurs du passé, avec une émotion réelle ou feinte -- qui peut savoir ?
Il m'arrive de craindre que ce souvenir ritualisé ne soit qu'un moyen bien commode d'oublier les horreurs du présent.
Celles dont nous rendons tous les jours complices, parce que notre ignorance nous maintient dans une bienheureuse "zone de confort".